Stones for ever

Noël et business obligent, un triple album CD vient de sortir avec ce qu’il est convenu d’appeler un nouveau best-of des Rolling Stones.

Intitulé Grrr ! (allez savoir pourquoi) ce coffret contient 50 titres (1), lesquels sont censés correspondre aux 50 ans de carrière des Stones.

Cela sent l’opération marketing à plein nez car il s’agit tout bêtement de la réédition du coffret « Forty licks », produit il y a 10 ans, avec certes 10 chansons en plus, mais seulement deux inédits.

Pour les fans de ce groupe mythique (ce qui est mon cas), ce coffret n’est pas le « Graal », loin de là. En revanche pour ceux qui ne connaissent pas très bien les Rolling Stones, voire pas du tout (cela peut-il encore exister…? 😉 ) c’est le moyen de « rattraper le coup » et ne pas risquer de « se payer la honte » lors d’un prochain dîner en ville :-D.

Bref, ce non-évènement me donne quand même l’occasion de vous parler un peu des Stones, lesquels furent parmi mes premières révélations de la musique rock durant la seconde moitié des années 60, et certai-nement la plus durable car, presque 50 ans plus tard, je suis toujours un fervent de ce groupe et de ses chansons. Je dispose de bon nombre de leurs albums (quelques précieux vinyles et beaucoup de CD) sans toutefois me prévaloir de les posséder tous, loin de là.

Au-delà de leurs frasques, et de leur réputation de mauvais garçons (2), les Rolling Stones, c’est avant tout une sonorité très particulière, que beaucoup ont imitée mais jamais égalée.

Cela tient à la fois à la manière d’accorder leurs guitares et au génie de Keith Richard, mais également à l’association avec les timbres de voix, et en particulier celui de Mick Jaegger.

En résumé, pour les fervents adeptes, une chanson des Stones, cela se reconnait entre mille. 🙂

Mon tout premier vinyle fût « Aftermath », dans sa version anglaise de 1966 (3) avec quelques morceaux qui étaient encore en mono..!

On retiendra de cet album les célèbres Paint it Black et Lady Jane mais également Under my thumb et le très long et lancinant Going home, titre assez méconnu mais pourtant superbe et très significatif des Stones.

En dépit de son âge, cet album n’a pas pris une seule ride, c’est surement l’un des meilleurs avec la « patte » de Brian Jones, le magicien du groupe à l’époque, et disparu prématurément.

Parmi tous les albums qui constituent leur discographie, les Rolling Stones ont produit de nombreux best of. L’un des tous premiers est celui qui porte le sous titre « High tide and green grass« . Cet album est également un bon moyen de découvrir les Stones de la première époque avec une série de titres emblématiques dont le célèbre « Satisfaction ».

Pour ma part, si je devais choisir un album pour offrir à quelqu’un, dans le but de lui faire découvrir les Rolling Stones, je choisirais celui qui est intitulé « Stripped« .

Il s’agit aussi d’une compilation (réalisée en 1995) de titres en provenances de plusieurs albums, mais pour beaucoup en version live ou de répétitions en studio (2).

Par le biais de cet album c’est le moyen de découvrir une facette un peu méconnue du groupe, au travers de chansons très inspirée du blues et du folk. Beaucoup de ces titres sont issus des albums mythiques que sont « Let it bleed« , « Sticky fingers » et « Exile on main street« .

Tout est bon à écouter de cet album avec une mention particulière à :

Bon, pour aujourd’hui je vais m’en tenir là. Je cause, je cause, mais il faut bien que j’en garde pour un autre article… 😀

Donc à bientôt pour vous livrer encore quelques bons tuyaux afin de continuer à découvrir les Rolling Stones… 😉

–0–

Notes :

(1) Il semblerait que ce triple album soit décliné en de multiples versions, ainsi qu’associé à un certain nombre de produits dérivés… 😐

(2) En comparaison, les Beatles étaient plus fréquentables avec leurs têtes de premiers de la classe.

(3) L’album « Aftermath » a été édité par la suite en version US, mais légèrement remanié au niveau des titres. Par exemple, « Paint it black » ne faisait pas partie de la version UK.

(4) Cet aspect improvisé des interprétations a été plus ou moins remis en cause par certains, lesquels soupçonnaient les Stones de « bidonner » un peu leur légende et celle des interprétations regroupées dans cet album.

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1 Response to Stones for ever

  1. Antoine dit :

    Très intéressant !

    J’ai en effet entendu parler de cette sortie, et d’autres choses aussi du genre produits dérivés et albums photos (inédites ?)

    On s’en écoutera quelques unes en tous cas à Noël !! 🙂

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