Picasa – Les retouches de base

Après le précédent article consacré à la navigation dans votre photothèque, et aux fonctions basiques associées, nous entrons dans le vif du sujet avec la retouche photo proprement dite. Wouahou ! 😀

Pour l’instant, nous allons seulement nous intéresser aux retouches élémentaires. D’autres articles compléteront ultérieurement avec des opérations un peu plus complexes.

Avant de procéder à la retouche d’une photo, il convient d’ouvrir celle-ci.

Au niveau de l’interface de navigation décrite précédemment, il suffira d’effectuer tout simplement un double-clic sur la vignette associée.

L’interface va se présenter comme illustré ci-contre :

  • Au centre se situe l’image elle-même, dans la meilleure résolution possible en fonction de la taille de la fenêtre. Il est vivement conseillé de travailler en fenêtre maximale afin d’utiliser la totalité de l’écran.
  • Au dessus, un ensemble 7 petites vignettes représentent l’image en cours, les 3 précédentes et les 3 suivantes. Des flèches permettent de passer de l’une à l’autre, dans les deux sens.
  • A gauche de cet ensemble un bouton doté d’une flèche verte permet de lancer le diaporama à partir de l’image en cours.
  • Au dessous de l’image, comme pour l’interface de navigation, on retrouve le bandeau bleu avec les caractéristiques générales de l’image, les deux boutons permettant d’effectuer des rotations, et les 3 icônes associés à l’envoi par mail, l’impression ou l’export vers un autre dossier.
  • En revanche, à droite de ces icônes de fonctions, le curseur permet désormais d’effectuer un zoom sur l’image en cours. Lorsqu’un zoom est activé, une petite fenêtre complémentaire apparaît avec une visualisation restreinte de l’image et un rectangle montrant la partie réellement affichée. Pour « se promener » dans l’image, il suffit de cliquer sur ce petit rectangle et de le déplacer en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé. Notez, à gauche du curseur, deux petites icônes qui permettent d’activer un zoom automatique restituant la résolution maximale de l’image sinon de revenir à l’affichage complet de l’image (1:1).

A ce niveau de l’interface, il est possible d’affecter un texte de légende à chaque photo. Pour cela il suffit de cliquer sur l’emplacement indiqué sous la photo et de taper le texte. Pour valider, cliquer sur la photo elle-même ou n’importe-où ailleurs.

La colonne situé à gauche de l’image comporte, dans sa partie haute, un ensemble d’onglets dans lesquels les outils sont répartis par thématiques. Celui qui nous intéresse aujourd’hui est le premier des 5. Il comporte 9 icônes de fonctions, un curseur et deux boutons pour annuler ou rétablir un réglage.

Cinq de ces fonctions sont entièrement pilotées par l’utilisateur (recadrer, redresser, éclairage, texte, retouche) tandis que quatre autres sont des fonctions automatiques basées sur une analyse de l’image et l’application d’un algorithme qui est censé être optimal.

Enfin, un icône intitulé « Retouche Picnik » permet de soumettre l’image dans un logiciel complémentaire, lequel n’a pas un intérêt fabuleux en dehors de quelques fonctionnalités gadgets. Le cas échéant j’en dirai un mot dans un autre article.

Au dessous de cette série d’onglets, on retrouvera un histogramme de répartition des couleurs en termes de luminosité, ainsi que quelques données relatives à la prise de vue (appareil, focale, ouverture, vitesse d’obturation, sensibilité).

J’aborderai ultérieurement cette notion. A ce stade, pour simplifier, on peut résumer en disant que les courbes associées à chacune des couleurs de base montrent la répartition des éléments de l’image (pixels), du plus sombre à gauche au plus clair à droite.

Avant de décrire les deux fonctions les plus courantes on notera, en haut et à gauche, le bouton « Retour à la photothèque », lequel permet de revenir à l’interface de navigation.

C’est le moment de noter cet autre petit bouton de couleur bleue, situé en haut des vignettes du dossier en cours. En effet, tant que vous n’aurez pas cliqué dessus, les modifications que vous aurez pu faire ne seront visibles qu’au travers de PICASA et ne seront donc pas enregistrées sur votre disque. Ceci est important car vous pourriez être surpris par le résultat de tirages qui n’auraient pas pris en compte vos retouches…  Grrr… 😡

Recadrer et Redresser

Recadrer et redresser sont, à mon avis, les premières choses à faire sur une photo. En effet, tout ce qui pourra se faire par la suite concernant les ajustements de contraste, de couleur, etc. sera basé sur une analyse préalable de l’image et il vaut donc mieux éliminer avant les parties que l’on ne souhaite pas conserver avant d’appliquer de telles corrections.

De même je préconise de redresser l’image avant de la recadrer car cette opération peut déjà faire disparaître certaines parties de la photo. Si on le fait après cela peut induire des coupes supplémentaires non souhaitées.

Pour redresser, rien de plus facile. Une grille de repérage apparaît en superposition.  Un curseur permet alors de faire pivoter l’image, dans un sens ou dans l’autre, jusqu’à obtenir l’effet désiré. Il suffira alors de cliquer sur « appliquer » sinon sur « annuler » pour revenir à l’image initiale.

Sauf à rechercher des effets particuliers, on a souvent recours à cette fonctionnalité pour remettre un cliché d’aplomb…! Pour cela on peut essayer d’aligner sur une horizontale incontestable (telle qu’un horizon de bord de mer par exemple) mais il est préférable de rechercher plutôt des verticales, lesquelles sont souvent moins trompeuses, surtout en cherchant celles qui sont au centre de l’image (ici par exemple le piquet du grillage) plutôt que sur les bords qui peuvent être déformés par l’usage d’une focale courte.

Pour recadrer une photo, L’interface est toujours très simple.

On remarquera qu’il est possible de définir les proportions du rectangle de recadrage, soit en conservant celles du cliché d’origine, soit en choisissant un format standard (4/3, 9×13, 10×15, etc.) soit en encadrant de manière libre en mode manuel.

Le logiciel propose de lui-même 3 scénarios mais ils ne sont pas toujours très pertinents. 😐

Avec la pointeur de la souris il suffira alors d’encadrer la partie de la photo qui nous paraît digne d’intérêt.

Le cas échéant, le bouton « Rotation » permettra d’inverser les proportions en passant du mode paysage au mode portrait ou inversement.

Pour terminer, appuyer sur le bouton « Appliquer ».

L’annulation de l’opération sera bien évidemment possible.  Noter également  le bouton « Aperçu » qui permet d’afficher fugitivement le résultat.

Pour aujourd’hui, nous allons en rester là et réserver la suite pour un nouvel article qui sera consacré à l’ajustement de la lumière et des couleurs.

En attendant, entraînez-vous et n’hésitez pas à me faire part de vos questions, remarques, suggestions, etc.

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