Les films vus récemment (février)

Hiver et frimas obligent, nous avons passé plus de temps que de coutume devant la télévision, d’autant plus que le confort visuel s’est considérablement amélioré dans ce domaine depuis que le Père Noël est passé… 😉

Parmi les films qui méritent d’être cités, j’ai retenu ceux-ci :

  • Les yeux de sa mère. Un joli portrait de trois femmes au travers de leur relation vis à vis de leurs enfants. Au départ, c’est un peu déroutant, puis cela prend corps mais c’est surtout après que l’on mesure tout l’intérêt que porte ce beau film intimiste. A voir aussi pour Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas et Marina Fois.
  • Sans identité. Superbe film de suspense dont l’intrigue se déroule à Berlin. Une histoire de fou d’un homme qui, à la suite d’un accident, n’est plus qui il croit être. Ni son épouse, ni ses relations ne le reconnaissent. La fin est inattendue. A voir absolument.
  • Avant l’aube. Un thriller dans le huis clos d’un hôtel de luxe en montagne. L’histoire aussi d’une manipulation machiavélique dont un jeune en réinsertion, après un séjour en prison, sera victime d’une trahison. A voir aussi pour Jean-Pierre Bacri et le jeune acteur Vincent Rottiers. A noter le rôle étonnant tenu par Sylvie Testud en officier de PJ un peu déjantée, façon Colombo féminin.
  • L’Avocat. Ou comment un jeune avocat ambitieux entre au service d’un truand notoire et s’en trouve l’otage. Pas mal mais sans plus. Un peu banal comme intrigue. Toutefois l’histoire est haletante jusqu’au bout et le film tient en grande partie grâce à Benoît Magimel et Gilbert Melki.
  • La bella gente (les gens biens). Superbe critique sociale d’un couple de la bourgeoisie Romaine qui se donne bonne conscience en venant au secours d’une jeune prostituée Ukrainienne. Les bons sentiments et à la fin un goût amer d’hypocrisie et d’égoïsme. A voir, et en plus les décors naturels de la région d’Ombrie sont grandioses.
  • Je crois que je l’aime de Pierre Jolivet. Une belle histoire d’amour, cousue de fil blanc certes, mais soutenue par deux acteurs attachants. Le scénario n’est pas original, l’intrigue ne laisse aucun doute sur l’issue, mais on y apprécie le charme pathétique de Vincent Lindon et on n’a d’yeux que pour la lumineuse Sandrine Bonnaire.
  • L’Agence. Une sorte de fable surréaliste sur la maîtrise de son destin, avec Matt Damon et Emily Blunt. Après un temps d’expectative, on se trouve happé par cette histoire à mi-chemin entre la réalité et le surnaturel. A voir si l’occasion se présente.
  • Contre toi. Film de Lola Doillon auquel j’ai eu du mal à m’intéresser, et à entrer vraiment dans l’histoire de ce kidnapping qui se termine en syndrome de Stockolm. Kristin Scott Thomas y est assez peu convaincante dans ce rôle de chirurgien rattrapée par le mari d’une de ses patientes décédée sur la table d’opération. Le rythme est lent, bref on finit par s’ennuyer. Pourtant la presse n’avait pas été trop mauvaise pour ce film.

 

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