Chronique cinéma 2014-2

Après une chronique de janvier plutôt sévère, ce mois de février conjugue à la fois la quantité et la qualité.

Ainsi, sur les 10 films retenus, seuls 2 n’ont pas dépassé la côte de 2/5. Pour le reste, c’est en général plutôt bon, voire très bon avec des oeuvres comme « Traffic » de Soderbergh ou encore la mini-série TV Britannique « Secret State », laquelle aurait bien mérité d’être portée au grand écran.

Pour mémoire, les chroniques des mois précédents, ainsi que les récapitulatifs 2012  et  2013, sont consultables en suivant ce lien.

La signalétique, sur une échelle de 1 à 5, soit du meilleur au pire :  :-D   :-)   :-|   :-(   :-x

  • MobiusMöbius. 🙂 Officier des services secrets Russes, Gregory Lioubov est dépêché à Monaco, pour surveiller les agissements de Ivan Rostovsky, homme d’affaire et milliardaire Russe. Afin de l’approcher au plus près, il décide de « recruter » Alice, une surdouée de la finance internationale, laquelle est interdite de retour aux US depuis le crash de Lehman Brothers, auquel elle a contribué. Elle travaille dans une banque Monégasque et se trouve actuellement en  charge des affaires de Rostovsky. Suspectant qu’Alice joue peut-être un double jeu, Gregory prend sur lui d’entrer discrètement en contact avec elle, au mépris des règles habituelles du monde de l’espionnage. Une passion amoureuse dévorante s’empare alors d’eux et Lioubov doit dorénavant se méfier, non seulement des sbires de Rostovsky, mais également des agents de son camp et de sa hiérarchie. Pour sa part, Alice n’est peut-être pas exactement celle que l’on imagine… Avec Möbius, Eric Rochant nous livre un très bon film d’espionnage, qui nous tient en haleine jusqu’au bout, et qui arrive à mêler harmonieusement thriller et histoire d’amour. Jean Dujardin campe un Capitaine Lioubov attachant et tout en retenue face à une Alice, alias Cécile de France, énigmatique et « belle à tomber ». Pour résumer, même s’il ne s’agit pas de « l’oeuvre absolue », cela reste une excellent divertissement, à l’intrigue bien montée et par ailleurs suffisam-ment complexe pour donner envie de revoir ce film afin de mieux en comprendre tous les méandres. Plus d’information sur Allociné.
  • TrafficTraffic. 😀 Alors qu’il vient tout juste d’être nommé, par le Président des Etats-Unis, à la tête de la lutte antidrogue, l’ancien haut magistrat à la cour suprême, Robert Wakefield, apprend que sa propre fille s’adonne à la drogue dans les milieux favorisés de Washinton. A la frontière Mexicaine, deux policiers traquent des petits trafiquants et finissent par en arrêter un qui va être suffisamment bavard pour faire tomber Carlos Ayala, lequel coulait des jours paisibles à San Diego avec sa femme Helena. Celle-ci se trouvant brutalement dépossédée de tout va devoir entrer dans le jeu du trafic avec le Mexique afin d’assurer la libération de son mari, y compris en faisant en sorte que les témoins à charge ne puissent pas témoigner. De l’autre côté de la frontière, le policier Javier Rodriguez et son collègue traquent également les trafiquants, sous l’autorité du général Salazar. Ce dernier s’avère ne pas être totalement intègre dans sa lutte contre les cartels. Javier le soupçonne de jouer la perte de l’un afin de favoriser l’autre. Il se doit donc de composer afin de sauver sa peau tout en continuant à faire le plus honnêtement possible son travail et éviter de sombrer dans la corruption. Même si je n’ai pas toujours appréciés les films de Steven Soderbergh, des comme celui-ci, il peut en faire quand il veut…! Je trouve génial cette manière de nous raconter ainsi la problématique de la lutte contre la drogue au travers des histoires croisées de personnages qui œuvrent chacun de leur côté et chacun dans leur camp. En dépit d’une fin un tout petit peu plus optimiste, il s’agit en fait d’un film très noir, désespérant, qui nous laisse sans illusion à propos de la lutte contre ce fléau qu’est la drogue. Soderbergh traite le sujet avec brio et de manière quasi documentaire. Au niveau de la mise en scène, tout ceci est nerveux, haletant et amplifié de surcroît par l’usage d’ambiances colorées (sépia, bleu, etc…) différentes selon les endroits ou les situations. Pour leur part, les acteurs sont tous épatants, y compris et surtout peut-être au niveau des seconds rôles. Pour leur part, Michaël Douglas (Robert) et Benicio Del Toro (Javier) sont impeccables dans leurs rôles respectifs, tout en retenue et pétris de doute dans l’accomplis-sement de leur mission. Même s’il ne s’agit pas d’un film récent (2001), ne passez pas à côté si la programmation TV le propose. Plus d’information sur Allociné.
  • Alceste à bicycletteAlceste à bicyclette. 🙂 Serge, la cinquantaine, a abandonné son métier de comédien. Revenu de tout et en butte avec la société qui l’entoure, il vit depuis trois ans en quasi-ermite dans l’île de Ré. C’est alors qu’il voit arriver Gauthier, un de ses anciens collègues et ami qui, pour sa part, continue sans enthousiasme une carrière d’acteur dans des séries télévisées à succès. Gauthier est venu proposer à Serge de revenir sur les planches pour jouer avec lui une pièce de Molière : Le Misanthrope. Sur le coup Serge décline l’offre, puis il demande à réfléchir mais surtout, il conditionne sa décision à l’organisation d’une série de répétitions préalables d’un des actes de la pièce mettant en scène Alceste et Philinte. Après avoir longuement débattu sur qui jouerait chacun des deux personnages, ils finissent par admettre qu’il alterneront. Commence alors un affrontement entre les deux hommes. Serge reste farouchement agrippé aux fondamentaux classiques tandis que Gauthier tente d’insuffler des touches de modernité. Les répétitions se succèdent, souvent de manière houleuse. Elles sont toutefois ponctuées par des balades en vélo qui sont l’occasion de quelques rares rencontres sur fond de paysage plat et désert de l’île de Ré hors saison. Philippe Le Guay, qui nous avait enchanté avec « Les femmes du 6ème étage » revient ici avec une comédie douce-amère, toute en finesse et sur un sujet de départ qui aurait pourtant pu en rebuter plus d’un. Il n’en est rien, on ne s’ennuie pas un seul instant. C’est franchement jubilatoire que d’observer ces deux grands acteurs que sont Fabrice Luchini (Serge plus misanthrope que de nature) et Lambert Wilson (un tantinet cabotin) se donner la réplique et laisser paraître progressi-vement leurs sentiments enfouis avec une touchante humanité. Malgré cela, verra-ton un jour Serge et Gauthier ensemble sur scène ? Peut-être mais rien n’est moins sûr…;-). Plus d’information sur Allociné.
  • AugustineAugustine. 🙂 Nous sommes à la fin du XIXème siècle en France. Augustine, 19 ans, est servante dans une famille bourgeoise. Lors d’un dîner elle est subitement prise d’un malaise qui la terrasse au sol, secouée par de très violentes convulsions. Ce n’est visiblement pas la première fois mais, cette fois-ci, elle en sort avec une paralysie totale d’une paupière et semble avoir perdu toute sensibilité du même côté. C’est alors qu’elle se résout à aller consulter à l’hôpital de la Salpêtrière, là où le célèbre Professeur Charcot étudie les pathologies neurologiques, et en particulier l’hystérie. Pour cela il a recours à l’hypnose par le biais de laquelle il tente de calmer les crises, sinon de les reproduire afin de mieux en observer les symptômes. Augustine est une patiente qui tombe à pic. Charcot va la prendre en charge de manière intensive, allant jusqu’à en faire une sorte de « cobaye » favori (presque comme un phénomène de foire) qu’il va utiliser à l’occasion de diverses présentations ou congrès afin de conforter ses théories. La proximité ainsi établie va aller au delà du simple rapport médecin-patient et une certaine affection va s’installe entre les deux êtres. Avec ce film, basé sur des faits réels, la jeune réalisatrice Alice Winocour a su aller au-delà du simple biopic et instiller une petite dose de fiction (quels ont été dans la réalité les sentiments réciproques entre Augustine et Charcot ?) mais aussi de mystère et de surnaturel, tout en préservant le fond qu’est le combat de Charcot pour comprendre et tenter de soigner ces étranges et mystérieuses « maladies de l’âme ». Ce film est également une évocation salutaire de cette médecine de l’époque qui préfigurait les grandes avancées du siècle suivant. Si Vincent Lindon est, comme toujours, impeccable dans ce rôle comme il l’est dans plein d’autres, la jeune actrice Stéphanie Sokolinski incarne avec conviction et justesse une Augustine pathétique et très attachante. C’est du bien beau travail Mademoiselle Winocour, continuez ainsi ! A noter enfin que ce film est parfois comparé avec « A dangerous method » de David Cronenberg qui relate également les relations particulières entre une jeune femme atteinte d’hystérie et ses médecins, dont Freud (lequel fût un temps l’élève de Charcot). Plus d’information sur Allociné.
  • JappeloupJappeloup. 😐 Nous sommes dans les années 80. Issu d’une famille d’éleveurs de chevaux, Pierre se résigne à devenir avocat, faute de réussir comme il le voudrait dans le sport équestre. Alors que son père vient de faire l’acquisition d’un cheval prometteur (malgré un caractère difficile) Pierre va petit à petit s’intéresser à Jappeloup dont il espère tirer le meilleur. Pour cela il va y consacrer toute son énergie et aller même jusqu’à abandonner son métier d’avocat. Commence alors, entre l’homme et le cheval, une série de succès mais aussi de sévères désillusions. A la suite d’une calamiteuse prestation aux JO de 1984, Pierre finit par se séparer de Jappeloup en le vendant à un riche amateur Américain. Hélas la transaction ne peut se faire et Pierre se met alors à rêver d’une revanche pour les prochains JO de Séoul. Cette histoire est celle de Pierre Durand et du célèbre cheval avec qui il a obtenu la médaille d’or à Séoul en 1988. Certes tout ceci a été quelque peu enjolivé mais reste quand même, semble-t-il, plutôt fidèle à la réalité. C’est une bien belle épopée mais cela s’arrête là. Ce qui sauve le film ce sont certainement les superbes images et la reconstitution bluffante des compétitions, mais aussi la bien belle distribution, dominée  par un Guillaume Canet très convaincant et un Daniel Auteuil comme toujours grandiose,  sans oublier des seconds rôles de choix comme Marina Hands, Lou de Lâage, Tchéky Karyo, etc. Plus d’information sur Allociné.
  • Secret stateSecret State. 😀 Une explosion sans précédent vient de se produire dans une usine de raffinage du nord de l’Angleterre, provoquant la mort d’une vingtaine de personnes et de très nombreux blessés. Alors que le premier ministre est parti d’urgence en voyage au Etats-Unis pour y rencontrer la Direction de la société propriétaire de l’usine impliquée par la catastrophe, le vice premier ministre Tom Dawkins se retrouve brutalement, et bien malgré lui, en charge de gérer la crise sur le terrain et à répondre aux interrogations de la population. C’est à l’occasion d’une conférence de presse qu’une journaliste lui apprend que la société en question avait déjà frôlé ce type d’incident dans une autres installation mais qu’elle n’avait pas pris, en Angleterre, les mêmes mesures de sécurité qu’ailleurs. De même le médecin légiste, chargé de l’enquête sur les corps des victimes, suspecte quelque-chose d’anormal. Il demande des délais supplémentaires et des analyses complémentaires relatives à la nature des produits fabriqués par la raffinerie. C’est alors que Tom Dawkins, et l’Angleterre toute entière, apprennent que l’avion qui ramenait le premier ministre des USA vient de disparaître en mer, et que cet avion était justement celui de la société pétrochimique. Dans cette ambiance de crise majeure pour le pays se profile les élections législatives et Tom va devoir, en plus, faire face aux ambitions d’un certain nombre de membres de son propre parti, lesquels souhaitent visiblement l’évincer. Cette mini-série en 4 épisodes est d’un excellent niveau. On est tout de suite immergé dans le milieu de la politique politicienne avec ses vicissitudes, ses coups bas, mais aussi l’ingratitude des fonctions liées au pouvoir. Les acteurs sont tous parfaits mais Gabriel Byrne est nettement au dessus du lot. Il campe un Tom Dawkins particulièrement convaincant avec ses forces et ses faiblesses d’homme ordinaire face à des situations qui ne le sont pas forcément.  Plus d’information sur Allociné.
  • A l'aveugleA l’aveugle. 🙁 Le cadavre atrocement mutilé d’une jeune femme vient d’être découvert. Le commissaire Lassalle est chargé de l’affaire, laquelle se révèle difficile car il n’y a aucun témoignage ni constat d’effraction. Toutefois Lassalle est intrigué par Narvik, un aveugle, lequel était déjà intervenu chez la victime pour y accorder le piano. Pendant ce temps, un autre meurtre étrange est signalé, puis un autre… Bien que Narvik soit a priori hors de cause, un jeu du chat et de la souris va se jouer entre ces deux hommes lesquels n’ont visiblement rien à perdre, ni l’un ni l’autre. Ce thriller policier est un peu trop alambiqué et sans réel intérêt. C’est à peine du niveau du téléfilm policier à deux sous du dimanche soir à la TV. On peut se demander comment deux acteurs de talent comme Jacques Gamblin et Lambert Wilson (alias respectifs de Lassalle et Narvik) ont bien pu se fourvoyer dans une telle entreprise. Bref, cela se laisse regarder faute de mieux et… justement il peut y avoir vraiment mieux ;-). Plus d’information sur Allociné.
  • L'heure zéroL’heure zéro. 😐 Curieusement, Guillaume Neuville décide de réunir pour quelques jours de vacances, son ex-épouse et quelques amis, le tout dans la maison de bord de mer de sa richissime tante Camilla. Son idée consiste, semble-t-il, à amener ses deux épouses à faire connaissance afin qu’elles deviennent amies. Peine perdue, les deux femmes ne se supportent pas du tout et l’ambiance s’en trouve du coup totalement plombée. Cette situation, on ne peu plus saugrenue, va se compliquer lorsqu’on découvre, un matin, la maîtresse de maison, le crâne fracassé, dans son lit. C’est alors qu’intervient le commissaire Bataille, appelé en renfort par son propre neveu. L’enquête commence et les soupçons pèsent, tour à tour, sur pratiquement tous invités ainsi que sur le personnel. Tout le monde a une bonne raison de faire disparaître la vieille Dame mais aussi, pourquoi pas, de faire porter les soupçons sur un autre. Avec cette adaptation d’un roman d’Agatha Christie, Pascal Thomas nous plonge comme spectateurs d’une grande partie de « Cluedo ». Ce n’est pas désagréable à suivre, l’intrigue n’est pas trop mal ficelée et les acteurs s’en donnent visiblement à cœur joie. Certes tout ceci ne fait pas très sérieux mais on peut supposer que le but n’est justement pas de « faire sérieux ». Le ton loufoque et plus ou moins surjoué des acteurs fait visiblement partie du jeu. Bref, on s’amuse mais au final tout ceci n’est pas d’un niveau bien supérieur à ce qui est parfois proposé, sous forme de téléfilms, par France-Télévision. S’agissant des acteurs, Laura Smet en fait carrément trop dans l’exubérance tandis qu’à l’opposé Chiara Mastroïanni en fait de même mais dans le registre de la femme bafouée. Melvil Poupaud ne s’en sort pas trop mal et François Morel est vraiment épatant dans le rôle du commissaire un peu fou-fou. Plus d’information sur Allociné.
  • Burn after readingBurn after reading. 🙂 Agent de la CIA, plutôt porté sur la boisson, Osbourne Cox apprend qu’il est licencié. Par dépit, il décide de se lancer dans la rédaction de ses mémoires. Sa femme Katie le méprise allègrement et entretient par ailleurs une liaison avec Harry, un agent fédéral un peu obsédé par le sexe, qui ne cesse de jouer les séducteurs, n’arrive pas à se résoudre à se séparer de sa propre épouse, et continue à traquer les petites annonces sur les sites de rencontre. Dans un autre registre, Linda travaille dans un centre de remise en forme avec son jeune collègue Chad. La cinquantaine en perspective elle n’a qu’une obsession, recourir à la chirurgie esthétique. Elle partage ainsi son temps entre le montage d’un financement et la recherche de l’âme sœur sur les sites de rencontre. Tous ces personnages vont finir par croiser leurs destinées lorsqu’un CD, qui contient les éléments du futur livre de Cox, se trouve accidentellement égaré dans un vestiaire du centre de fitness. Pensant qu’il s’agit d’informations ultra secrètes Linda et Chad décident d’en tirer partie en tentant de les négocier contre de l’argent auprès de la CIA mais pourquoi pas également auprès de l’ambassade de Russie…! Avec « Burn after reading », les frères Coen revisitent le style des films d’espionnage à leur sauce avec cette bande de branquignoles interprétés par des acteurs qui ne boudent pas leur plaisir. Tout ceci n’est qu’une grande farce, aussi absurde que loufoque mais où l’on rit beaucoup et de bon cœur. Les acteurs sont tous plus étonnants les uns que les autres, souvent à contre emploi de ce qu’on a l’habitude de les voir (Clooney, Pitt, Malkovich) et avec une mention particulière pour Frances Mc Dormand, géniale dans le rôle de Linda et tout aussi percutante qu’elle l’était dans « Fargo » avec le rôle de Marge. De film en film, le cinéma des frères Coen ne cesse de nous surprendre par sa créativité. Plus d’information sur Allociné.
  • FlghtFlight. 🙁 Whip Whitaker est un pilote de ligne un peu atypique, amateur d’alcool, de cocaïne et de jolies filles. Lors d’un vol vers Atlanta, un incident majeur bloque une partie des commandes de l’appareil, lequel menace de s’écraser. Grace à son expérience et à son sang froid, Whip arrive à manœuvrer pour que l’avion atterrisse en catastrophe dans un champ en limitant ainsi le nombre de victimes. D’abord salué comme un héros, cela ne va pas durer. En effet la commission d’enquête soupçonne Whip d’avoir été sous l’emprise de l’alcool et de la drogue durant tout le vol. Soutenu par son syndicat, lequel lui a dépêché un avocat spécialisé, il va tenter d’échapper à une condamnation qui promet d’être sévère. Robert Zemeckis qui avait su nous enchanter avec « Forest Gump » ou « Seul au monde » signe avec « Flight » un film plutôt décevant. Cela sent le travail plus ou moins bâclé dans lequel on a mélangé un peu de tout, du sexe, une junkie qui passe par là, un copain déjanté, une petit dose de mystique puritain, etc. etc. Bref, tout ceci n’est pas très intéressant, même si quelques scènes ne sont pas trop mal ficelées, et en dépit d’un acteur principal (Denzel Washington) plutôt bon. Plus d’information sur Allociné.
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