Bien que je sois plutôt attiré par les Ferrari, et accessoirement par les Maserati, il m’est impossible de passer sous silence l’existence de Lamborghini qui, depuis cinquante ans, produit des voitures d’exception qui rivalisent largement avec celles de la marque de Maranello (1).
Le fondateur de l’entreprise, l’industriel Italien Ferruccio Lamborghini, après avoir rapidement fait fortune, après guerre, en construisant des tracteurs agricoles, s’est lancé dans la construction de voitures de prestige. La légende veut que cette idée lui soit venue suite à des déconvenues mécaniques rencontrées avec les Ferrari dont il était possesseur, lançant ainsi le défi de fabriquer la meilleure voiture de sport du monde. Pour plus de détails voir cet article de Wikipédia. Sinon le site du constructeur lui-même est également intéressant à visiter.
C’est ainsi que sa nouvelle entreprise a vu le jour en 1963, il y a exactement 50 ans (2).
Pour fêter ceci, une grande concentration de véhicules, en provenance du monde entier, a eu lieu à la maison mère à Sant’Agata Bolognese, tout près de Bologne, dans la province d’Emilie Romagne.
Si cela vous dit, Nicolas Jeannier dont je vous ai déjà parlé dans un article précédent a réalisé plusieurs reportages sur cette manifestation qu’il a mis en ligne sur son site Arthomobiles. Ils sont accessibles en cliquant ICI pour le premier volet ou encore ICI pour le second. Je vous engage à aller y jeter un œil et même plus… 😉 car c’est l’occasion de voir pratiquement tous les modèles du constructeur « dans leur jus » en situations naturelles et pas en exposition de type musée. Je me suis permis ici d’utiliser deux de ses photos.
Pour ma part, ce sont les tous premiers modèles qui m’ont attiré, et entre autres la 350 GT (ou sa remplaçante la 400 GT) et par dessus tout la mythique Miura qui reste encore l’emblème de la marque et que je considère comme l’une des plus belles et des plus performantes voitures de son époque.
Hélas, je ne dispose pas encore d’un modèle réduit de bonne qualité de cette superbe voiture (3). Ceci fera forcément partie de mes priorités d’acquisition lorsqu’elle sera proposée par un fabriquant tel que CMC, BBR, Minichamps ou Kyosho.
Construite à la fin des années 60, la Miura fut un coup de tonnerre dans le petit monde des voitures de sport, et entre autres pour Ferrari qui proposait à l’époque la 275 GTB et qui répliqua, avec un temps de retard, avec la fabuleuse 365 GTB Daytona (4).
Cette voiture innovait, tant par sa ligne très aérodynamique crée par Bertone que par ses choix technologiques avec son moteur V12 de 3,9 litres et 350 Ch positionné de manière transversale, à l’arrière du cockpit, dans un bloc unique qui intégrait la boîte de vitesse et le différentiel de transmission. Le tout était porté par un châssis qui avait été fortement allégé, conférant au véhicule un rapport puissance / poids inédit. Elle tutoyait presque les 300 km/h.
Elle a ainsi été construite de 1966 à 1973, portant successivement les dénominations P400, P400-S, P400-SV et enfin P400-SVJ (voir autres détails dans cet article de Wikipédia).
Par la suite, je n’ai jamais beaucoup accroché avec l’orientation qui a été donnée par Lamborghini consistant à réaliser des « supercars » aux lignes très anguleuses et sur-motorisées. Le modèle Countach qui a pourtant eu beaucoup de succès fût le début de ma désaffection. Toutes celles qui ont suivi, même si elles me m’ont pas laissé totalement indifférent (Diablo, Gallardo, Aventador, etc.) n’ont pas, selon moi, la classe d’une Ferrari. Je leur reproche plus particulièrement leurs lignes « taillées à la serpe » et leurs allures ultra agressives d’avion espion furtif ou de vaisseau de la guerre des étoiles ;-).
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(1) Maranello est le siège de Ferrari. (2) Après avoir été un temps sous la coupe de Chrysler, la marque fait dorénavant partie du groupe Wolkwagen/Audi. (3) Hormis une très rudimentaire reproduction au 1/18 de la marque Anson. (4) Laquelle se présentait de manière classique avec son V12 en ligne à l’avant. Enzo Ferrari considérait qu’une voiture devait avoir son moteur à l’avant en disant que l’on ne mettait pas les chevaux derrière la charrue.