J’ai eu un moment d’hésitation avant de rédiger ce billet simplement pour parler d’un film qui a déjà été moult fois récompensé et encensé par la presse. Que pouvais-je dire de plus ?
Eh bien, je ne peux quand même pas m’empêcher de vous dire combien ce film est un chef d’œuvre et, en ce qui me concerne, une véritable surprise. En effet, après avoir lu le synopsis, j’hésitais à l’idée de passer 2 heures à regarder se dérouler l’histoire d’un Roi bègue occupé à tenter d’améliorer sa diction.
En dépit de cet a priori, ce sont deux heures passionnantes que l’on ne voit pas passer, plongés que nous sommes dans un épisode de l’histoire de l’Angleterre, et plus largement de l’Europe, de la fin des années 30, à l’aube de la seconde guerre mondiale. Nous avons à faire ici à un personnage atypique et méconnu (en tout cas pour moi) mais très attachant avec ce roi Georges VI qui cache, derrière un handicap, une humanité, un humour et une volonté remarquables.
Les longs huis clos de discussions et d’exercices avec son thérapeute un peu déjanté sont des moments parfaitement jubilatoires et le tout dans un décor très British…
Les deux acteurs principaux, que je ne connaissais pas, sont époustouflants.
Pour terminer, les musiques de Beethoven et de Mozart ne gâchent rien, bien au contraire. Le moment qui est accompagné par le second mouvement, lent, de la 7ème symphonie de Beethoven est particulièrement prenant.
Je ne vous en dis pas plus car, si vous n’avez pas vu ce film, allez le voir, louez le, bref ne passez pas à côté.