Dans un certain nombre de billets antérieurs, j’avais déjà évoqué mon actualité musicale au travers d’artistes que j’apprécie. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de vous parler, pèle-mêle, de Marianne Feder, Bénébar, Katie Melua, Arno, Francis Cabrel, Hugues Aufray, Les Rolling Stones, Thomas Fersen, et plus récemment d’Yves Jamait.
La fin de l’année dernière ayant été relativement riche en nouveautés pour quelques-uns de mes artistes favoris, il est probable que je consacre prochainement des billets à certains d’entre-eux. Aujourd’hui, profitant de la sortie de son dernier album intitulé « Les amants parallèles », j’ai décidé de vous parler de Vincent Delerm.
Jusque-là Vincent Delerm nous avait habitués à une production assez régulière, au rythme d’un album tous les deux ans, de 2002 à 2008. Il semblerait qu’il ait opéré par la suite une assez longue parenthèse pendant laquelle il s’est consacré à de multiples autres activités parmi lesquelles des tournées, un spectacle musical, de la photographie, etc. (1).
Autant j’avais beaucoup aimé ses deux premiers albums, et peut-être un peu moins les deux suivants, autant son dernier opus intitulé « Les amants parallèles » m’a un peu déçu, et en particulier au niveau des textes.
En effet, ceux-ci me sont apparus de plus en plus hermétiques, voire pour certains totalement incompréhensibles, et ceci en dépit de l’aide du livret… 😐 (2)
Ceci étant, l’esprit Delerm est quand même toujours bien présent avec une musique travaillée, une poésie sous-jacente des mots indéniable (à défaut d’en saisir vraiment le sens), et toujours les thèmes sentimentaux récurrents autour de la nostalgie et des références au cinéma. S’agissant de l’aspect musical proprement dit, j’en ai ai apprécié les arrangements sobres et soignés ainsi que les instrumentations parfois originales.
En conclusion, « Les amants parallèles » n’est, à mon sens, pas le meilleur album de Vincent Delerm mais cela reste quand même agréable à écouter. Peut-être qu’en insistant, je finirai par mieux en comprendre les textes ;-). (3)
Maintenant, pour vous dire ce qui me plait chez Vincent Delerm, rien de tel qu’une sélection de quelques titres picorés dans ses 5 albums. Bien qu’un classement soit difficile à établir, j’ai tout de même tenté de présenter les titres de cette « playlist » dans l’ordre de mes préférences.
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(1) Durant cette période, deux autres albums sont également à mettre à son actif mais ils on été un peu en marge de sa production habituelle. Il a en effet produit en 2009 un album intitulé « favourites songs » composé de chansons d’origines diverses et interprétées avec d’autres artistes. Il a également produit, en collaboration avec Jean Rochefort, un livre-disque, initialement destiné aux enfants, intitulé « Léonard a une sensibilité de gauche ». (2) Vous aurez ainsi compris que je reste un inconditionnel de l’achat de musique sous forme de CDs, avec leur pochette et leur livret. A vrai dire je redoute le jour où il ne sera plus possible d’acheter de la musique autrement qu’au travers de téléchargement. 🙁 (3) Un sticker sur la pochette du CD annonçait quelque-chose du genre « le meilleur de ce qu’il ait pu faire jusque-là ». J’aurais dû me méfier car il s’agissait de l’avis du magazine « les Inrockuptibles », lequel a un peu le don d’être pour tout ce qui est contre et inversement… (Oups, désolé, cela ma échappé :-D). Ceci étant, il est intéressant de lire l’article qu’ils ont consacré à cet album au moins comme un guide de lecture destiné à ceux qui, comme moi, n’ont pas tout saisi… 😉