Bénabar – Les bénéfices du doute

On aime ou on aime pas Bénabar. Il suffit de lire les réactions dans quelques forums récents pour se convaincre que, si l’artiste est apprécié par beaucoup, il est par ailleurs décrié par un certain nombre d’autres qui lui reprochent, entre autres, son côté « bobo de gauche ».

Pour ma part, j’aime bien Bénabar, même si je dois reconnaître que ses deux précédents albums ne m’ont pas autant enthousiasmé que les précédents. En particulier l’avant dernier (Infréquentable) ne m’a pas laissé un souvenir inoubliable.

Ici, sauf erreur,  il s’agit de son sixième album et je pense sincèrement qu’il s’agit d’un très bon cru, en tout cas nettement meilleur que les deux précédents. J’y ai retrouvé le Bénabar des 3 premiers albums, même si l’homme a mûri entre temps. L’humour est toujours là, parfois même un peu décalé. De même on y retrouve cette acuité dans l’observation de ses contemporains et de nos petits travers.  Par ailleurs, quelques titres font état d’une tendresse et d’une sensibilité qu’on ne peut que saluer. En particulier j’ai bien aimé « Moins vite » (qui rappellera des souvenirs à certains d’entre-vous), ainsi que « Les mirabelles » en hommage à son ami Jocelyn Quivrin. Pour finir, j’ai également bien aimé « Différents » qui aborde un sujet grave.

Bon je ne vous en dit pas plus, allez vous rendre compte directement sur Deezer. Vous saurez me dire si vous avez aimé ou pas.

Bonne écoute !

 

 

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