Ce nouvel album de Katie Melua n’est certainement pas le meilleur de tous.
La voix est toujours bien là, parfaite sur toute la gamme, rien à redire.
En revanche, contrairement aux albums précédents, celui-ci n’a rien pour nous enchanter vraiment. Il n’y a pas de réelle innovation musicale, et le tout donne l’impression de « déjà entendu ». Nous sommes loin ici de If you were a sailboat, Nine million bicycles, Spider’s web, Plague of love, Ghost town ou encore le sublime A moment of madness pour ne citer qu’eux.
A noter une chanson reprise du répertoire de Françoise Hardy. A l’écoute, on ne peut pas passer à côté ;-).
Enfin, le recours à la musique symphonique n’est certainement pas très pertinent, même si elle est associée à des instruments moins classiques.
De tous les albums de Katie Melua, le meilleur est peut-être Piece by piece mais Pictures et The house sont également de très bons albums. Le tout premier (ou tout du moins ce que je crois l’être) Call of the search mériterait de ma part que je le réécoute. Lorsque la demoiselle, ou son producteur, daigneront donner l’autorisation à publier sur Deezer je vous ferai une liste d’écoute avec les morceaux que je préfère.
« Il ne faut jamais jurer de rien »…
J’ai eu récemment l’occasion d’écouter à nouveau cet album, en boucle lors d’un long périple en voiture, et je me dois de faire un gros mea culpa…
En effet ce disque n’est pas du tout comme je l’avais décrit initialement dans cet article. Au contraire je le trouve tout à fait bon, même s’il n’est effectivement pas le meilleur de tous ceux qu’elle a produit. En particulier j’aime beaucoup « Nobody knows you when you’re down and out » dont le thème est d’ailleurs assez pertinent ;-).
Promis, la prochaine fois j’éviterai d’écrire ainsi « à chaud ».
Et bien bonne idée je vais peut être bien le réécouter demain au travail sur Deezer tiens !
personnellement « call of the search » est mon préféré, sans doute parce qu’il fut découvert dans des circonstances émotionnelles de ma vie qui m’ont rendue sensible tant au timbre frémissant de la demoiselle qu’aux paroles du titre qui donne son nom à l’album. Tout ça pour dire que oui je recommande une ré-écoute sans modération !