Compagnes de route (2/3)

Après le précédent article dans lequel je vous présentais les voitures principales qui ont couvert la période 1971-2003, je vais maintenant vous parler ici de celles qui ont joué un rôle secondaire, certes, mais pas moins important pour autant. En effet, elles ont largement contribué à faire les courses, à transporter les matériaux pour le jardinage ou le bricolage, mais aussi à emmener et aller chercher les enfants à l’école, ou à leurs diverses activités. 😉 Certaines d’entre-elles ont même servi, à ces mêmes enfants devenus grands, à s’initier à la conduite accompagnée, puis ensuite à partir en vacance avec les copains… 😀

Au début des années 80, la migration Paris-Province a fait apparaître l’utilité de disposer d’une seconde voiture. C’est ainsi que nous avons acquis, d’occasion, une petite Peugeot 104 tout à fait adaptée à ce que nous souhaitions en faire. Elle correspondait à la photo ci-contre à droite (en pire au niveau de la carrosserie). Après une opération de remise en état et une reprise complète de peinture, elle ressemblait tout à fait à celle-ci à gauche. Petite et maniable, elle disposait d’un moteur en position transversale de 1000 cm3 (45 CV) qui lui conférait malgré tout une certaine agilité pour la circulation urbaine. Il s’agissait du même bloc que celui de la 204 acquise 10 ans plus tôt.

Contrairement au modèle coupé, elle ne comportait pas de hayon pour le coffre, lequel était de plus assez réduit. En revanche, l’intérieur était  assez spacieux compte tenu de son petit gabarit. L’équipement était basique mais un peu plus « sexy » que ne l’était celui de son ancêtre la 204, bien que ne disposant pas du volant sport présenté sur l’image ci-contre…!

Côté fiabilité, c’était couci-couça… mais il faut dire qu’elle n’était pas, initialement, en très bon état. Ceci explique peut-être cela. Nous avons dû nous en séparer pour cause de corrosion importante du châssis. (En savoir plus sur la Peugeot 104)

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Pour remplacer la 104, une nouvelle occasion s’est présentée à nous avec une Renault R14 TL. Cette fois-ci il s’agissait d’un gabarit un peu plus important, dotée d’un hayon et d’un moteur transversal de 1200 cm3 développant environ 60 CV.

La R14 était certainement mieux adaptée pour un profil familial que pour une utilisation purement urbaine. Pour sa part, l’intérieur était  assez confortable, spacieux et fonctionnel.

Nous ne l’avons pas gardée très longtemps. Sa fiabilité laissait à désirer, avec des freins arrière à tambour défectueux, des fuites d’huile et une peinture métallisée qui avait tendance à partir en lambeaux. (En savoir plus sur la Renault 14)

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L’occasion « faisant le larron », une nouvelle opportunité nous a permis de remplacer la R14 par une autre GSA, mais cette fois-ci avec un modèle de base dit GSA Spécial. Dotée d’un moteur de 1100 cm3, elle développait environ 50 CV et se « traînait » un peu. Pour le reste, reportez-vous à la description que j’ai fait de cette voiture dans l’article précédent à propos de la X3.

Sa carrière fût brève car, contrairement à sa grande sœur X3, de nombreuses pannes d’allumage et de carburation ont eu raison de notre patience. Par ailleurs, comme la R14 qui l’a précédée, sa peinture s’est rapidement dégradée. Bref, son seul mérite fût de servir de monnaie de reprise pour l’acquisition d’une voiture neuve (voir ci-après).

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Les soucis rencontrés avec les occasions nous ont amenés à « passer à du neuf »…! La remplaçante fût donc une Renault Clio RN de première génération, en tout point identique à celle qui est représentée ci-contre. En fait il s’agissait d’une des nombreuses séries limitées (Night & Day) dont ce modèle a fait l’objet.

Petite et très fonctionnelle, sa conduite était très dynamique avec son moteur « Energy » de 1200 cm3 qui délivrait allègrement 60 CV. Bien adaptée à la circulation urbaine, elle savait également se montrer à la hauteur sur de longs trajets, à condition bien entendu de ne pas être trop chargée. En dépit de son petit gabarit, elle se montrait relativement spacieuse avec l’avantage de disposer d’un hayon, même si le coffre n’était pas très grand.

Dotée d’un intérieur sobre elle disposait d’un poste de conduite sans fioriture mais suffisant pour l’usage auquel elle était destinée.

Côté fiabilité, son point faible résidait dans des freins qui avaient tendance à chauffer. Par ailleurs, compte tenu de sa longévité (plus de 10 ans et 120 000 km) nous avons dû nous résoudre à une révision complète du moteur (fuites d’huile, joint de culasse).

C’est une voiture qui a donc eu une très longue carrière en utilisation familiale avec, contrairement à celles qui ont précédée, quatre conducteurs potentiels…! 😉 (En savoir plus sur la Renault Clio RN)

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La BX citée précédemment fût remplacée en 2000 mais, ayant assumé un intérim comme voiture secondaire jusqu’en 2003, c’est au moment de sa revente que le clan des « petites auxiliaires » a vu arriver en remplacement une Renault Clio II, laquelle est encore en notre possession.

Dotée d’un moteur de 1200 cm3 12 soupapes de 75 CV, c’est une voiture qui se montre assez polyvalente, aussi bien en parcours urbains, qu’elle assume quotidiennement, qu’en parcours routiers. En particulier elle se montre très agile sur les routes étroites et tortueuses de Corse où elle nous a déjà accompagnés 4 fois en lieu et place du véhicule principal. 😀

Etant également, comme la précédente, en version série limitée, elle est équipée de manière flatteuse avec un intérieur en harmonie de rouge et de gris, une climatisation, des vitres électriques à l’avant et un tableau de bord auquel il ne manque pas grand chose. Enfin, elle a fait preuve, jusqu’à maintenant, d’une fiabilité remarquable et à tous points de vue. (En savoir plus sur la Renault Clio II)

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Prochain épisode à venir avec « l’appel d’outre-Rhin » et les « schöne deutsche Limousinen »

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2 Responses to Compagnes de route (2/3)

  1. Antoine dit :

    … et ne pas oublier que la Clio en série limitée « Night & Day » disposait d’un toit ouvrant en verre fumé (ou plutôt « entrouvrable »)… qui, il faut le dire, lui conférait pour de jeunes conducteurs comme moi en quête d’aventures « les cheveux dans le vent » un plus non négligeable aux très bon souvenirs que j’en garde de mes premières années de conducteur et de « jeune adulte » ! 🙂

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