Comme promis dans la présentation générale de l’édition 2014 du Mans Classic, voici la suite en images de notre épopée du vendredi 4 juillet.
Ainsi donc, après s’être imprégnés pendant toute la matinée de l’ambiance des paddocks, et après une petite pause casse-croûte salutaire, nous sommes allés nous installer dans les grandes tribunes situées en bord de piste et juste au-dessus des stands.
A priori, avec les autorisations associées aux billets dont nous disposions, il n’était guère possible d’aller ailleurs pour voir évoluer les voitures sur la piste. Par conséquent il était exclu de faire des photos spectaculaires (virages, ras du sol, etc).
Toutefois, il s’agissait d’un bon endroit pour disposer d’une vue panoramique sur une longue ligne droite et de voir ainsi arriver les voitures de loin afin de mieux les cadrer. Dotés de bons objectifs zoom (200 ou 300 mm), il nous a été possible de prendre quelques bolides en pleine action (1). En revanche, étant placés le long d’une ligne droite, les vitesses angulaires de déplacement ne permettaient pas de réaliser facilement de beaux « filés »(2), d’autant plus que nous n’étions, ni l’un ni l’autre, familiers avec cette technique de prise de vue (3).
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Ces essais de qualification, pour les courses du samedi et du dimanche, sont organisés en 6 sessions distinctes de 45 minutes pendant lesquelles les concurrents des 6 « plateaux » viennent s’affronter sur la piste. Il ne s’agit donc pas d’une parade pour montrer les belles mécaniques mais bel et bien d’une véritable compétition en vue de participer dès le lendemain. Ceci n’en est donc que plus excitant…! Tout se déroule sur le grand circuit des 24 heures du Mans lequel s’étale sur un peu plus de 13 kilomètres.
Si, comme je l’ai évoqué plus haut, il était difficile de réaliser des photos rapprochées des voitures, nous avons eu la chance d’assister à une neutralisation de la course du plateau 4, laquelle a entraîné le retour au stand des 75 concurrents, et ceci juste au dessous de nous. Hormis que cela nous a permis de voir les voitures de près, ce fût aussi l’occasion de capter une ambiance bien particulière.
Pour ceux qui ont eu le courage de passer la nuit sur place, des essais libres se déroulaient jusqu’à 3 h du matin. Pour notre part, ayant encore deux bonnes heures de route pour rentrer à la maison, et compte tenu de la pluie qui était annoncée, nous avons décidé de « jeter l’éponge » en début de soirée, à la fin des essais du plateau 5.
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Lors de leurs aller-retour entre les paddocks et la piste il était théoriquement possible de voir de près les voitures en mouvement. Ceci étant, n’ayant pas le don d’ubiquité, nous sommes restés dans les tribunes et n’avons pu voir et photographier que :
le défilé d’entrée du plateau 1 :
et celui de sortie du plateau 5 :
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Maintenant, voici une illustration en quelques dizaines de photos avec cette galerie que vous pouvez visualiser en cliquant ici.
Et puis, finalement, je ne résiste pas à vous livrer cette petite séquence vidéo de 30 secondes qui vous permettra d’avoir une petite idée de l’ambiance et surtout sonore… 😉
Si cette vidéo ne s’affiche pas, vous pourrez la voir en cliquant ici.
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En conclusion de cette journée, nous sommes repartis avec l’enthousiasme et le bonheur d’avoir assisté à quelque-chose d’assez exceptionnel, mais également un peu frustrés du fait de cette impression (bien réelle) de ne pas avoir pu voir tout ce qu’il était possible. Ajoutons à cela que pour une telle journée il vaut mieux disposer d’une assez bonne condition physique ;-). En effet, non seulement le site est immense mais par ailleurs les escaliers des tribunes sont épuisants…!
Si je devais donner quelques conseils pratiques, partez léger et bien chaussé en fonction de la météo prévue. Sachez que pour ce qui est du ravitaillement tout est disponible sur place (inutile de se charger). Pour les photos, je ne saurais trop recommander d’emporter plusieurs cartes mémoires mais également une batterie de secours, chose que j’ai négligé de faire et qui m’a contraint à ranger l’appareil photo un peu trop tôt… 🙁
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Avec le présent article, ce reportage touche presque à sa fin. A ceux qui voudraient en savoir davantage, je recommande de visiter la page du site officiel du Mans Classic dans laquelle l’ensemble de la manifestation est résumé avec photos, vidéos, classements, etc. Sinon, de nombreux blogs relatent, comme je viens de le faire, leur expérience. Parmi ceux-ci, cet article du site Arthomobiles (et ceux qui vont suivre) est une référence, aussi bien termes de photos que de documentation sur les différentes voitures, y compris leur historique.
Le prochain et dernier article sera davantage consacré aux voitures elles mêmes, vues sous leurs angle esthétique, sinon par leurs éléments mécaniques remarquables. Je m’attacherai bien évidemment à faire des focus sur des modèles que j’apprécie plus particulièrement.
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A lire également :
- Le Mans Classic 2014 en résumé.
- Ambiance dans les paddocks.
- Les expositions Ferrari et Heritage Club.
- Les photos bonus.
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(1) Ensuite c’est le post-traitement qui a fait le reste, et en particulier par des recadrages qui ont permis de compenser l’éloignement du sujet. D’où l’intérêt de travailler avec la pleine résolution du capteur. (2) Par ce terme on désigne des clichés dans lesquels l’objet en mouvement est net tandis que l’arrière plan est flou. C’est une technique qui nécessite quelques réglages particuliers au niveau de l’appareil mais qui demande surtout beaucoup de pratique au niveau de la prise de vue elle-même consistant à effectuer le suivi de l’objet. Sur internet plusieurs sites de photographie en parlent. Pour ma part j’ai noté celui-ci de comment-photographier.com et cet autre de photograpix. (3) Pour ma part je n’ai pas du tout brillé dans ce domaine mais en revanche je dois remercier ici Antoine qui est l’auteur de la plupart des photos de ce type dans le diaporama.